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"Interprétation de la Danse Égyptiènne" avec Alexia et Sherahzad
Exposition de Philippe Beauvillain à la Galerie Atelier 44

Les photos présentées ici montrent plus une sensation qu’une réalité, elles sont plus proches de l’abstrait que du concret. Par contre elles cherchent à faire éprouver quelque chose à celui qui les regarde.

Les photos présentées ici sont le résultat d’un moment donné, d’une musique écoutée et de la relation qui se crée entre le danseur ou la danseuse et le photographe à qui est adressée cette danse.

Pour Philippe Beauvillain, il est très important que ce qui est exprimé soit pleinement éprouvé. Ce sont des instants vrais même s’ils ne sont pas la réalité. Dans chaque photo, ce qui est éprouvé par le danseur ou la danseuse comme ce qui est éprouvé par le photographe est vrai : il y a une séduction et un rapport véritablement vécu dans l’instant présent. Mais ce n’est pas la réalité car une fois la séance terminée, chacun repart dans sa vie habituelle.

Les danseurs sélectionnés pour cette série utilisent et pratiquent tous des danses traditionnelles ou ethniques. Même si la plupart vivent dans la société moderne, ils sont attachés à la tradition et au respect des enseignements qu’ils ont reçus.
Grâce à la connaissance technique très poussée et aux automatismes qui ont été ainsi acquis, le danseur, la danseuse ainsi que le photographe peuvent se laisser aller à oublier entièrement cet aspect technique et se consacrer exclusivement à ce qui se passe dans l’improvisation.
L’outil utilisé qui est la photographie a été complètement bouleversé ces dernières années et permet actuellement une interprétation personnelle qui n’aurait pas été imaginable il y a quelque années. La possibilité de faire des essais et des expériences immédiatement visibles et qui ne coûtent que le temps passé ouvrent à des explorations de plus en plus poussées. Le photographe comme le danseur ou la danseuse se permettent de prendre beaucoup plus de risques et d’aller où ils n’auraient pas osé : ils savent qu’il est facile de supprimer tout ce qui ne leur correspond pas.

Merci à Alexia et Shehrazad grâce à qui cette exposition existe.

Les 21 photographies exposées de Philippe Beauvillain sont en format 42 x 60 cm (tirages originaux en 3 exemplaires)
et en format 21 x 29,7 cm (tirages originaux en 3 exemplaires)

Pour tout renseignement complémentaire, contacter Philippe Beauvillain au 01.46.27.20.79
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Galerie Atelier 44, au 44 rue Joseph de Maistre à Paris 18 ° : http://www.photographiez.fr/galerie//
Philippe Beauvillain : http://www.myspace.com/philippelephotographe
Alexia : http://www.myspace.com/awadidanses_egypte
Shehrazad : http://www.myspace.com/danseuseshehrazad
Ahmed Osman, hisorien et égyptologue : http://www.ahmedosman.com/

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Hommage aux dieux et Pharaons :

Cette danse représente pour Philippe Beauvillain un hommage à ceux que nous appelons parfois dieux.
Nous vénérons toujours les dieux égyptiens à travers nos croyances même si nous n’en avons pas conscience.

Grâce aux archéologues et aux recherches récentes, nous pouvons savoir maintenant que les religions juive, chrétienne et islamique sont toutes issues de l’Égypte.
L’histoire des héros de ces religions est l’histoire des pharaons même si quelques petits détails ont été changés : sur les dix commandements, sept viennent des préceptes égyptiens ; le mot "péché" qui signifiait à l'origine manqué son but a été changé en "faute"; la croix, symbole de vie fut transformée en représentation du châtiment, …
Juste quelques petits changements pour que certains hommes à l'ego démesuré puissent asservir et détruire au nom de ce dieu unique : Mettre en valeur la possession et l'argent, rendre tous les êtres coupables, exiger une soumission aveugle en interdisant la réflexion personnelle.
Plusieurs siècles après qu'un pharaon l'ai imaginé, l'idée d'un dieu unique et tout puissant a donc été repris par quelques hommes qui y ont vu le moyen d'asseoir leur propre puissance. Cela a permis pendant presque 2000 ans d'aller vers l'obscurantisme, le mensonge, la culpabilité, les atrocités, les tortures, les génocides, les massacres, la destruction de la connaissance, l'abolition de la réflexion personnelle, la destruction de toute autre croyance, la séparation des êtres, l'exploitation et l'écrasement de l'autre pour chercher à prouver sa puissance, ...

Philippe Beauvillain n'a jamais réussi à perdre ses facultés et son libre arbitre; ni à se fermer les yeux et perdre sa conscience.
Il n'a pu adhérer à ce qu'il considère comme une descente aux enfers et l'expérience du pire, même si cette période a certainement sa raison d'être.
Il privilégie le beau, le grand, l'amour, le partage, l'altruisme et la considération de l'autre comme une partie de soi.
Ainsi, il a choisi que chaque photo soit un hommage " À un dieu égyptien "

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